Culture Mosuo

Les Mosuo sont un groupe ethnique vivant dans les Provinces du Yunnan et du Sichuan en Chine, près de la frontière avec le Tibet.

La matriarche ( « Ah mi » ou « femme âgée ») est le chef de la maison. « Ah mi » a le pouvoir absolu et elle décide du sort de tous ceux qui vivent sous son toit. Les femmes sont responsables d’une grande partie du travail effectué à la maison et des décisions financières. La matriarche gère également l’argent et les emplois de chaque membre de la famille.

Quand l’Ahmi souhaite confier ses tâches à la génération suivante, elle remettra à son successeur les clés du stockage domestique, ce qui signifie la transmission des droits de propriété et de la responsabilité.

Les mariages ambulants sont la forme de mariage la plus importante dans la culture Mosuo. Dans un mariage ambulant, pendant la journée, les deux partenaires vivent séparément sous le toit de leur propre famille. Cependant, la nuit, il est fréquent que l’homme visite le domicile de la femme et y reste (si la permission lui en est donnée) jusqu’au lever du soleil.

Les familles Mosuo ont tendance à retracer leur lignée à travers le côté féminin de la famille. Parfois, en fait, elles peuvent ne pas savoir qui est le père d’un enfant. Contrairement à la plupart des sociétés, cela n’est pas stigmatisé. Le père n’élève pas d’enfants de parents qui sont dans un mariage ambulant. Les frères de la mère ( oncles maternels) dans le mariage assument les responsabilités du père puisque ce dernier n’est pas généralement autour, pendant la journée.

Il est possible pour une femme Mosuo de changer de partenaire aussi souvent qu’elle le souhaite et la langue Na ( utilisée par les Mosuo) n’a pas de mot pour « jalousie ».

Considérant que les femmes sont responsables de la plupart des tâches domestiques et qu’elles jouent un rôle plus important dans le mariage ambulant, elles sont considérées avec plus de respect et d’importance dans cette société.

Source : wikipedia

Minangkabau

Le peuple Minangkabau, également connu sous le nom Minang, est un groupe ethnique indigène des hauts plateaux de Minangkabau, dans l’ouest de Sumatra, en Indonésie. Les Minangkabau professent fortement l’islam, tout en respectant leurs traditions ethniques, ou Adat.

Les femmes occupent une position relativement avantageuse dans leur société, la plupart des biens et des autres actifs économiques passent à travers les lignes féminines. Historiquement et à travers le coutumier Adat, les femmes contrôlent la terre, la propriété et les travailleurs.

Il est de coutume que la femme et sa famille participent à la plupart des projets de mariage, y compris à la proposition de mariage.

Après le mariage, la mariée ne va pas à la maison du marié, mais reste chez sa mère. Le mari transfère ses affaires chez sa femme pour prouver qu’il est un homme sérieux. Le marié apporte normalement son propre lit, ses chaises et d’autres nécessités de confort pour son séjour avec sa femme dans sa chambre et dans la maison de sa famille. Cependant, selon la coutume de la communauté, il reste chez ses sœurs même après le mariage et ne visite pas son épouse que la nuit.

Les enfants prennent le nom de famille de leur mère.

Tandis que le chef du village est un homme, il est souvent choisi en fonction de ses liens avec les femmes du village, de même que son successeur. En fait, la structure de villes et de villages entiers est souvent basée sur les relations parmi et avec les femmes de familles importantes.

Islande

Sur le 24 octobre 1975, les femmes islandaises ont fait la grève pour le jour, pour « démontrer le travail indispensable des femmes pour l’économie et la société islandaises » et pour « protester contre les écarts de salaires et les pratiques déloyales en matière d’emploi ». Les participantes, dirigées par des organisations de femmes, ne sont pas allés à leurs emplois rémunérés et n’a pas fait de travaux ménagers ni de garde d’enfants toute la journée. 90% des femmes y ont participé, y compris celles des communautés rurales. En conséquence, de nombreuses industries ont fermé leurs portes pour la journée. Il n’y avait pas de service téléphonique et les journaux n’étaient pas imprimés puisque les typographes étaient toutes des femmes. Les théâtres ont été fermés pour la journée alors que les actrices refusaient de travailler. La majorité des enseignants étant des femmes, les écoles ont donc été fermées ou «exploitées à une capacité limitée ». Les vols ont été annulés car les agents de bord ne se sont pas rendus au travail et les directeurs de banque ont dû travailler comme cassiers pour maintenir les banques ouvertes ce jour-là.

Le « jour de congé » a ouvert les yeux de beaucoup d’hommes qui l’appelaient « le long vendredi ». En 1976, le Parlement islandais a adopté une loi garantissant l’égalité des droits des femmes et des hommes.

En 1980, Vigdís Finnbogadóttir, une mère célibataire divorcée, est devenue la première femme présidente démocratiquement élue au monde. Elle a démissionné en 1996 après quatre mandats

Après les élections de 2016, plus de 45% des membres du Parlement étaient des femmes. En 2018, 45% des ministres sont des femmes.

À partir de 2018, il est illégal de payer les femmes moins que les hommes pour un poste similaire. Plus de 40% des membres du conseil d’administration de la société sont des femmes.

La période totale de congé parental est de neuf mois. Chaque parent a trois mois de congé non transférable et en plus, les parents peuvent diviser trois mois comment ils/elles veulent. Pendant leur congé, les parents qui ont travaillé à temps plein reçoivent 80% de leur ancien salaire jusqu’à un certain plafond.

Les pères ont saisi cette occasion avec enthousiasme et environ 90% utilisent leur congé de paternité.

En 2016, il y avait 19 écoles primaires et maternelles, habilitant les filles les moyens d’agir dès le plus jeune âge. Dans ces écoles, les filles ne sont pas enseignées à jouer avec des poupées et des cuisines imaginaires. Plutôt, on leur apprend à faire preuve d’initiative, à faire preuve de courage et à avoir un sens critique.

Le pays est classé 3ème pays le plus heureux du monde, un classement qui prend en compte tous les deux les données sociales et économiques.

TÂCHE 1

Abordez ces questions de discussion :

• La culture présentée est-elle similaire à celle de votre pays ?

            Quelles sont les principales similitudes et différences que vous observez ?

• Avez-vous imaginé qu’un tel système / de telles transformations puissent exister dans le monde ?
• Comment cela serait-il pour vous de vivre dans une telle culture ?

TÂCHE 2

 Préparez en groupe une brève présentation de la culture que vous avez reçue.